A la veille du congrès annuel de la SOFCPRE (Société Française de Chirurgie Plastique et Reconstructrice, du 22 au 25 novembre 2018), Invivox a rencontré le Pr. Jean-Paul Meningaud dont le département à Henri Mondor propose un éventail complet de formations.
Invivox: Que propose le département de chirurgie plastique et reconstructrice de l’hôpital Henri Mondor en terme de formations pour 2019?
Pr. Jean-Paul Meningaud*: l’objectif de notre département est de proposer des formations complémentaires, mais avec un dénominateur commun: leur finalité pratique pour les participants, c’est à dire le côté reproductible de l’expérience acquise au cours des formations proposées à Henri Mondor, dans le cadre d’un des 5 D.U. (diplôme Universitaire) , d’une activité de compagnonnage à mes côtés ou bien au côté du Dr. Barbara Hersant ou du Dr Romain Bosc, ou encore lors de notre premier congrès AIME de février 2019.
A qui s’adressent ces formations?
Ces formations sont destinées aux médecins en exercice mais aussi aux internes. Grâce à la variété de nos DU et de nos expertises au sein d’Henri Mondor, nous formons aujourd’hui des médecins esthétiques, des dermatologues, mais aussi des chirurgiens plastiques et reconstructeurs. Nos formations sont accessibles aux médecins du monde entier.
Quelle sont les bénéfices attendus pour les participants?
Pour certains médecins, c’est l’occasion de découvrir une nouvelle approche, pour d’autres de se perfectionner. Le fil rouge des formations à Henri Mondor, c’est d’ériger la pratique comme pierre angulaire de la formation, en gardant toujours une base théorique élaborée à partir de notre expertise.
Le fil rouge des formations à Henri Mondor, c’est d’ériger la pratique comme pierre angulaire de la formation – Pr. Meningaud
Quelles techniques particulières vont découvrir les stagiaires?
Selon les formations suivies, le spectre de technique est très large: le diplôme en médecine esthétique génitale est de plus en plus demandé par exemple. Ce sujet auparavant « tabou » intéresse de plus en plus les femmes, et les hommes aussi. Les autres formations dans le rajeunissement du visage, l’utilisation du plasma ou encore les lasers sont également toujours très demandées.
Quelles sont les grands espoirs en chirurgie plastique et reconstructrice pour les années à venir?
Je définirais 3 grands axes pour les années à venir:
- le développement de la médecine régénérative qui va permettre d’améliorer la qualité des tissus et des organes.
- La réalité augmentée devrait connaître un essor exponentielle. Superposée aux lunettes du chirurgien, la réalité augmentée peut être un précieux atout.
- L’impression 3D, notamment dans l’impression de plâtres sur mesure, ou pour des ateliers de formations sur des rhinoplasties simulées en 3D.
Quel avenir pour la formation dans les années à venir?
Il est évident que la formation est une nécessité grandissante pour tous les médecins. La plateforme Invivox nous permet de nous concentrer sur le côté médical de la formation, Invivox gère toute la logistique. C’était une activité très chronophage avant que nous n’utilisions Invivox.
Les revenus issus de la formations nous permettent de financer les voyages de nos internes ainsi que de développer des outils pédagogiques comme des simulateurs par exemple. C’est un véritable cercle vertueux!
*Jean-Paul Méningaud est professeur du département de chirurgie plastique et reconstructrice au sein de l’hôpital Henri Mondor (AP-HP) de Villejuif.