Pour les médecins, il est nécessaire de se former continuellement car les techniques et outils utilisés évoluent en permanence. Les livres, les revues et les conférences professionnelles peuvent fournir de solides bases pour rester à jour mais ne suffisent pas à combler l’écart existant entre la théorie et la pratique. Avoir accès à des Mentors s’avère alors indispensables pour les médecins désirant rester au fait des innovations technologiques et nouvelles techniques dans leur spécialité.

1. TRADITION. Dans le domaine de la médecine, le compagnonnage est une tradition respectée et le mentor fait partie intégrante de la formation médicale des nouveaux internes à leurs débuts. Le serment d’Hippocrate est un appel à l’action envers mentors et mentorés : “J’exercerai la médecine avec conscience et application. […] Je tiendrai mes professeurs et tous ceux qui m’ont formé en haute estime pour ce qu’ils m’ont appris. J’actualiserai mes connaissances, ne dépasserai pas les limites de mes compétences et je contribuerai autant que possible au progrès de la médecine.” Le compagnonnage médical maintient et renforce ainsi cette tradition en introduisant un aspect de formation continue, par le biais d’un grand nombre de formations menées par différents mentors.

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2. DE PAIR à PAIR. Le compagnonnage continu permet d’établir des relations directes de pair à pair, entre professionnels de santé aux profils complémentaires. Un spécialiste peut ainsi partager son expertise et ses expériences avec ses confrères, devenant alors tour à tour maître et disciple sans qu’aucune relation hiérarchique ne le lie aux autres – ce qui n’est pas le cas lors d’un compagnonnage médical traditionnel.

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Le rôle de mentor peut donc aussi bien être tenu par un chirurgien expérimenté que par un jeune professionnel, récemment formé aux dernières innovations du domaine.

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3. MULTIPLICITÉ. Aucun praticien ne peut demeurer éternellement expert dans tous les domaines de sa spécialité : il aura toujours besoin d’apprendre de quelqu’un d’autre. Le compagnonnage médical continu induit donc qu’un médecin puisse se mettre à jour sur les dernières innovations dans sa spécialité en se faisant former tout au long de leur vie par différents professionnels, de préférences par des experts de chacune des techniques qui l’intéressent.

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4. EXPERTISE. Un mentor ne peut s’auto-proclamer comme tel : il doit être reconnu par ses pairs comme étant un expert dans une technique donnée mais aussi avoir l’humilité de reconnaître les limites de son expertise. La communication autour de cette expertise se doit d’être honnête. S’il doit bien sûr posséder l’expertise nécessaire à la maîtrise d’une technique, le mentor doit aussi être un bon formateur friand de pédagogie.

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5. GÉNÉROSITÉ ET RESPECT. Le compagnonnage médical inclut une notion de générosité. Le mentor transmet le flambeau de sa connaissance à ses confrères, et ne se contente pas de le garder pour lui. Face à la générosité de son mentor, le mentoré doit faire preuve d’humilité. Alors que le mentor doit être respecté, un mentoré doit être prêt à s’ouvrir à l’expertise de celui-ci. Un point particulièrement important dans le cas où le mentor est plus jeune que le mentoré.

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6. VIE RÉELLE. Un mentor partage concrètement ses connaissances, lors d’un cas pratique et non pas simplement à l’aide de vidéos et de présentations. La meilleure manière d’acquérir une nouvelle compétence passe par la maîtrise de nouvelles techniques et technologies en situation chirurgicale ou médicale réelle.

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7. IMPARTIALITÉ. Un mentor médical donne un avis honnête sur les avantages et inconvénients de nouvelles techniques, n’étant soumis à aucune pression politique ou commerciale quand il partage ses connaissances avec ses pairs. Il donne également des conseils impartiaux sur les conditions d’utilisation de la technique en question.

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8. ÉVALUATION DES TECHNOLOGIES. Grâce à son expérience, le mentor médical est une aide précieuse pour évaluer rapidement la valeur potentielle d’une nouvelle technologie : celle-ci vaut-elle la peine qu’on lui consacre du temps et de l’argent ? Sera-t-elle utile au quotidien ? Nécessite-t-elle un degré élevé d’expertise ?

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9. RÉSEAUTAGE. Un mentor médical fait ressortir le meilleur de son apprenti(e), en favorisant sa progression et son développement sur les plans professionnel et personnel. Les quelques jours de formation peuvent aussi être le début d’une vraie relation professionnelle entre le mentor et le mentoré, qui peut se prolonger sur le long terme.

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10. PATIENCE et RÉCOMPENSE. Travailler avec un mentor pour acquérir une nouvelle compétence prend du temps. Il est parfois bon d’échanger et d’observer différents mentors expérimentés opérer en situation réelle, pour avoir une vision plus complète du domaine. C’est pourquoi il est primordial de se montrer patient et de laisser le processus de compagnonnage suivre son cours.

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Il n’y a pas mieux pour acquérir une nouvelle compétence que d’apprendre auprès d’un mentor. Si les ateliers et masterclasses sont un bon point de départ pour les professionnels totalement étrangers à une nouvelle technique car ils aident à appréhender la nouvelle technologie ou technique dans sa globalité, il n’y a rien de mieux que la formation en situation réelle ! Les médecins du monde entier peuvent s’inscrire à une formation in situ dispensée sur place par les plus grands experts.

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Publié par Ranim Chaban

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